Le constructeur ne peut supporter la responsabilité d’une malfaçon dans l’exécution de travaux de pose et d’étanchéité des sanitaires, qu’il lui incombait certes de réaliser, mais qui ont été de fait confiés à une société tierce non identifiée, alors que l’origine du désordre tenant à l’humidité des murs était entièrement liée à une malfaçon d’exécution du bac à douche.
En effet, le maître de l’ouvrage ne saurait, sous couvert de l’irrégularité du contrat, faire supporter à la société la responsabilité d’une malfaçon dans l’exécution de travaux qu’il lui incombait en principe de réaliser mais qu’elle n’a de fait pas exécutés.